le retour au calme, à la suite du coup d'état perpétré par le Général Diendéré, est un soulagement pour le Burkina Faso
l'action de l'armée loyaliste s'est fait attendre, l'intervention de la CEDEAO a été vivement critiquée (et ignorée), il y a eu des morts... mais le pays est finalement sorti de la crise et le gouvernement de transition s'est remis au travail
la période reste néanmoins délicate :
- des élections à remettre au programme
- des interpellations et mises en examen
- une méfiance compréhensible entre protagonistes mais aussi pour le peuple dépassé par des dessous et imbrications de forces dépassant largement les frontières du Burkina
- une économie à remettre en selle
- des "alliés économiques" à rassurer
la prise de conscience d'une partie de la population, jeunes en tête, reste vive et le Balai citoyen est vigilant, dans ses analyses, à démasquer les mensonges et fausse promesses
la presse a retrouvé, voire développé sa liberté d'expression, relayée pendant la prise de pouvoir par des résistants sur les réseaux sociaux et via les téléphones portables
souhaitons qu'après une bonne lessive, se déroule au mieux l'installation d'un pouvoir sachant rester à l'écoute de l'ensemble de la population