UN SECOND ATELIER ?
La reprise ponctuelle de l’atelier avec d’autres groupes et peut-être dans d’autres lieux, en profitant de l'expérience première et des enseignements que nous pourrons en tirer, est bien sûr souhaitée. Il est trop tôt pour dire si la même configuration serait conservée. Il est probable qu'une première pratique nous amènera à changer tel ou tel aspect de l'organisation et de faire évoluer la formule.
Plus avant, plus ambitieuse, la pérennisation du projet par la création d’une structure où le poursuivre est également envisageable, qui pourrait être créatrice d'emploi, à temps partiel ou pas, pour les animateurs. Tout ou partie de l'atelier tel qu'il est actuellement conçu serait alors reconduit et adapté à une forme permanente.
Enfin, exporter la présentation du projet en France pourrait donner lieu à d'autres expériences. La rencontre entre un public français se ressentant comme défavorisé (jeunes en "intégration sociale ou professionnelle", handicapés se sentant peu aidés) et un public actuellement pas ou peu aidé et néanmoins acteur de son évolution (handicapés burkinabés ayant comme Pita pris en main leurs difficultés et les ayant dépassées dans la création) serait une aventure sans doute passionnante.